Saturday 28 November 2009

Socialite Reality-TV Wannabes Who Crashed White House Met President Obama


http://abcnews.go.com/GMA/white-house-party-crashers-met-president-obama/story?id=9187561

The Washington-area socialites who sneaked into a White House state dinner are shown meeting President Obama at the event in a photo released by the White House.

The couple who got into the state dinner also met President Obama.The disclosure came as Secret Service Director Mark Sullivan said "the Secret Service is deeply concerned and embarrassed" by his agency's "failing" in allowing the Michaele and Tareq Salahi access to the event. Among other duties, the Secret Service is charged with protecting the president.

The photo released by the White House this evening showed President Obama shaking Michaele Salahi's hand with Tareq Salahi looking on.

"The couple who attended the event without an invitation did meet the president in the receiving line," a White House official said.

The guest of honor, Indian Prime Minister Manmohan Singh, can be seen in the background, apprarently on the same receiving line. It is standard protocol at a state dinner for the president to introduce guests in the receiving line to the visiting head of state.

Sullivan said his agency's probe into the matter continues.

"The preliminary findings of our internal investigation have determined established protocols were not followed at an initial checkpoint, [specifically, the failure to verify] that two individuals were on the guest list," he said. "As our investigation continues, appropriate measures have been taken to ensure this is not repeated."

"The men and women of the Secret Service put their lives on the line every day to protect us," Shapiro said. "They are heroes and they have the full confidence of the president of United States.

"The White House asked the United States Secret Service to do a full review and they are doing that," Shapiro added. "The United States Secret Service said they made a mistake and they are taking action to identify exactly what happened and they will take the appropriate measures pending the results of their investigation."


Salahis 'Love to Be in the Limelight'

Friends of the Salahis said the couple loves attention and said that they were invited to the White House gala event in honor of India.

"They love to be in the limelight," Casey Margenau said of Michaele and Tareq Salahi in an interview with "Good Morning America" today. "They love to be at a party, they like to be in front of everything and it would not have surprised me for them to have been invited."

Friday 20 November 2009

Afrique : les nouveaux visages de la corruption



Dirigeants politiques suspectés, hommes d’affaires peu scrupuleux, citoyens rançonnés... La lutte contre ce fléau est loin d’être gagnée dans les pays subsahariens. Un constat partagé par Transparency International, qui vient de publier son rapport mondial.
Son goût immodéré pour les chaussures italiennes a bien failli lui coûter très cher. Mais finalement, l’ancien président zambien Frederick Chiluba, poursuivi pour corruption et détournement de fonds publics, a été relaxé le 17 août par la justice de son pays. Après cinq années de procédure, le ministère public n’a pas réussi à prouver la culpabilité de l’accusé, qui risquait jusqu’à cinq ans de prison ferme pour une indélicatesse estimée à 500 000 dollars.
Comment cet ancien leader syndical pouvait-il dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars dans une boutique de mode de Genève, alors que son salaire de chef de l’État ne lui permettait pas de payer le dixième de ces achats ?
Costumes de marque, cravates griffées, pyjamas de soie, sans compter une bonne centaine de paires de chaussures sur mesure… Chiluba ne mégotait pas, rétribuant son fournisseur helvétique par pleines valises de billets de banque. Mais la relaxe prononcée en sa faveur vient mettre un terme définitif aux « tracasseries » dont l’ex-président se dit victime depuis qu’il a quitté le pouvoir. Un épilogue qui tend à prouver qu’après une décennie de combats, les militants de la lutte anticorruption semblent aujourd’hui perdre du terrain. Et pas seulement en Zambie.
« Nous vivons une époque de retour en arrière », constate Daniel Kaufmann, ancien directeur de l’Institut de la Banque mondiale devenu expert auprès du think-tank américain Brookings Institution. Il est vrai que « les quelques commissions anticorruption qui ont eu le courage de mener le combat en Afrique » ont de plus en plus de mal à remplir leur mission. Ceux qui les dirigent restent à la merci d’un limogeage brutal et font régulièrement l’objet de menaces, qui peuvent les contraindre à l’exil.
Retour en arrière

Au Nigeria, pays réputé pour sa richesse pétrolière et la concussion de ses élites, l’ex-président de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a dû quitter le pays en décembre dernier pour trouver refuge au Royaume-Uni. Nommé sous le régime d’Olusegun Obasanjo, Malam Nuhu Ribadu a été mis à l’écart par les nouvelles autorités à la suite de l’élection d’Umaru Yar’Adua en avril 2007. Les menaces de mort dont il a fait l’objet l’ont conduit à s’établir à l’étranger. Ce parcours n’est pas sans rappeler celui de John Githongo, le « Monsieur Propre » du Kenya jusqu’en 2005. Ancien chef de la Commission anticorruption kényane, il a lui aussi préféré jeter l’éponge et s’exiler au Royaume-Uni.
Autre changement majeur, en Afrique du Sud, où l’unité d’élite des Scorpions a dû céder ses dossiers relatifs à la corruption aux enquêteurs de la Direction pour les opérations spéciales (DPCI), surnommés les Faucons. Ce transfert de compétences intervenu en juillet est lourd de conséquences, puisque la nouvelle unité est rattachée à la police nationale, tandis que les Scorpions, créés en 1999 par l’ancien président Thabo Mbeki, dépendaient directement de la justice. Cette indépendance vis-à-vis de l’exécutif leur avait notamment permis d’enquêter sur des personnalités au pouvoir, à commencer par Jacob Zuma, alors vice-président. Son nom est en effet apparu dans l’enquête menée sur le trafic d’influence dont se serait rendu coupable le groupe français Thales pour décrocher un contrat de vente d’armes à Pretoria. En juin 2005, Zuma a même été démis de ses fonctions par Thabo Mbeki avant d’être inculpé pour corruption. Ce qui ne l’a pas empêché de se faire élire à la présidence de la République quatre ans plus tard. Depuis son accession au pouvoir, Jacob Zuma a pris soin de faire le ménage. Les Scorpions ont été démantelés, et leur chef, Leonard McCarthy, a été prié d’aller exercer ses talents ailleurs : le 30 juin dernier, il a pris la tête de la division antifraude de la Banque mondiale.
Destabilisation téléguidée

La lutte contre la corruption peut facilement donner matière à des règlements de comptes politiques. D’autant que les personnes qui l’incarnent s’attaquent à des intérêts très puissants. Ainsi le vérificateur général du Mali, Sidi Sosso Diarra, a été suspecté en mars dernier d’avoir pioché dans les fonds de son administration pour ses besoins personnels. Durant la même période, il a dû s’expliquer devant un juge d’instruction pour une « entrave à la liberté du travail » suite à la plainte de collaborateurs licenciés. Diarra a dénoncé une tentative de déstabilisation téléguidée par ceux que son travail dérange, tout en assurant qu’il ne renoncerait à aucun prix. Le rapport annuel publié par ses services en juillet est tout aussi incisif que les précédents. Après audit des comptes de divers services et entreprises publiques du Mali, il dénonce un manque à gagner pour l’État de 98 milliards de F CFA (150 millions d’euros), dont 40 % imputables à des fraudes.
Si les hérauts de la lutte contre la corruption sont souvent la cible de ceux qu’ils combattent, au moins peuvent-ils compter sur une relative protection de l’administration. Il n’en va pas de même pour les membres de la société civile. « Quand un fonctionnaire devient trop gênant, on le mute. Quand un militant devient trop remuant, on le bute », répond avec ironie un responsable associatif actif en Afrique centrale. Le 8 avril, à Bujumbura, Ernest Manirumva, vice-président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) était assassiné à son domicile par des tueurs à gages, alors qu’il enquêtait sur des malversations dans les services de police.
Le rôle des opinions publiques
Malgré une mobilisation de plus en plus forte, la lutte est loin d’être gagnée. Les premiers jalons ont été posés dans les années 1990, avec la création de Transparency International (TI) par l’Allemand Peter Eigen, ancien directeur de la Banque mondiale. Depuis, un nombre croissant d’organismes internationaux comme le FMI ou la Banque mondiale ont suivi le mouvement. Parallèlement, « des ONG comme Human Rights Watch ou Global Witness ont constitué une coalition mondiale – Publish What you Pay (PWYP) –, dont le but est de combattre l’opacité des transactions financières liées à l’exploitation des ressources naturelles, notamment dans le secteur pétrolier », explique Marc Ona Essangui, coordinateur du mouvement au Gabon. Il est vrai que cette mobilisation internationale a permis aux militants africains d’adopter une approche plus franche et décomplexée d’un phénomène longtemps frappé par l’omerta. Mais après une décennie de combats, « il y a plus de déclarations d’intentions que d’actes concrets, regrette Marc Ona Essangui. Au Gabon, par exemple, l’exploitation du domaine forestier reste soumise à des circuits de corruption bien huilés malgré l’adoption d’un code forestier, qui n’est que partiellement appliqué ».
Un sentiment que partage l’économiste malien Karamoko Kané, auteur d’une étude, La Corruption des fonctionnaires africains (éditions Clé, Yaoundé, 2009). « Si l’on se base sur les enquêtes de Transparency, observe-t-il, il n’y a pas eu de progression spectaculaire en Afrique au cours des dix dernières années. En revanche, les opinions publiques sont de plus en plus sensibilisées à ce phénomène. Le premier instrument de lutte anticorruption, c’est la mobilisation générale de la société. A contrario, une société qui célèbre les escrocs constituera toujours un terreau favorable. »
Cette prise de conscience a-t-elle modifié les circuits traditionnels des pots-de-vin ? Pour Karamoko Kané, « sont révolus les temps où la lutte contre la corruption était un alibi facile pour les faiseurs de coups d’État qui, après avoir dénoncé et renversé les dirigeants en place, se lançaient immédiatement dans l’accumulation frauduleuse de fortunes personnelles. Le style Mobutu ou Abacha est passé de mode… Mais l’avènement de la démocratie multipartite a eu peu d’effets bénéfiques sur l’efficacité de la lutte contre la corruption. Les méthodes ont simplement changé. »
Résultat, selon l’Union africaine, « les ressources gaspillées du fait de la corruption en Afrique atteignent 25 % du PIB total du continent », rappelle l’avocat camerounais Akere Muna, vice-président de Transparency. Soit un manque à gagner évalué en 2002 à 150 milliards de dollars par an… et sans doute plus aujourd’hui. « Pour la Banque africaine de développement (BAD), ce fléau conduit à la perte d’environ 50 % des recettes fiscales annuelles et engendre une augmentation des prix proche de 25 % », poursuit-il. Quant au rapport mondial 2009 de Transparency sur la corruption dans le secteur privé, publié le 23 septembre, il dresse un constat accablant. Les pots-de-vin versés à des politiciens et à des fonctionnaires sont estimés à 40 milliards de dollars par an dans les seuls pays en développement. Cette corruption endémique entraîne une hausse du coût des projets d’au moins 10 %.
Les pauvres, premières victimes

Si le phénomène coûte très cher aux États, il pénalise surtout les plus démunis. Loin des salons feutrés où se concluent les petits arrangements entre ministres et représentants des multinationales de l’armement ou du BTP, l’Africain lambda paie, lui, le prix fort. Les ménages économiquement faibles dépensent en moyenne de 2 % à 3 % de leur revenu en pots-de-vin. Le phénomène est désormais omniprésent dans certains pays, comme en témoigne le « Baromètre mondial de la corruption » 2009 publié par TI en juin dernier. Selon cette enquête réalisée dans 69 pays auprès de plus de 73 000 personnes, 40 % des sondés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord déclaraient avoir payé un pot-de-vin au cours des douze mois précédents, contre « seulement » 26 % en Afrique subsaharienne (et 10 % en Amérique Latine, 5 % dans l’Union européenne, ou bien encore 2 % aux États-Unis). Toutefois, au Liberia, en Sierra Leone, en Ouganda et au Cameroun, plus de 50 % des sondés affirment avoir versé un bakchich sur les douze mois écoulés.
L’enquête de TI tente également d’établir une hiérarchie de la corruption dans les services publics. Champions toutes catégories : les fameux corps habillés (en uniforme) – rebaptisés « corps à billets » en Afrique francophone, ou encore « mange-mille » en raison de leur insatiable appétit pour les coupures de 1 000 F CFA. Ainsi, 24 % des sondés ayant eu un contact avec les forces de l’ordre au cours de l’année précédente ont dû verser un pot-de-vin ; 16 % des personnes ayant été en contact avec le système judiciaire et 15 % des personnes ayant eu des relations avec les services fonciers ont aussi dû mettre la main à la poche. Plus inattendu, 9 % des usagers des services de santé ou du système éducatif ont été confrontés à la corruption.
Fraudes, collusion et trafic d’influence sont désormais des pratiques intégrées par les corps médical et enseignant. Là comme ailleurs, les fonctionnaires ont mis sur pied des stratégies parfois très subtiles, comme l’instauration de systèmes de corruption mutualisée. Lorsque la corruption individuelle expose le coupable à la dénonciation de ses collègues, de véritables réseaux se forment, facilitant la redistribution des bénéfices de haut en bas de la chaîne hiérarchique.
Diplômes achetés
Dans le système éducatif, l’admission des élèves ou des étudiants dans l’établissement de leur choix et la fraude aux examens constituent les abus les plus courants. Une enquête réalisée en 2005 par l’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC) démontrait que les parents d’élèves prennent directement contact avec les enseignants ou sollicitent un intermédiaire, quand ce ne sont pas les enseignants eux-mêmes qui s’organisent collectivement pour offrir leurs services au moment des examens. Ceux-ci sont clairement tarifés, le brevet d’étude de premier cycle se monnayant jusqu’à 150 euros, le baccalauréat 300 euros et une bourse d’études à l’étranger 450 euros.
Si beaucoup d’arrangements se soldent par une transaction financière, la corruption peut aussi se manifester tout autrement, certains professeurs pratiquant un véritable droit de cuissage sur les élèves ou étudiantes souhaitant passer au niveau supérieur. Ce sont les fameuses MST – moyennes sexuellement transmissibles – que les victimes dénoncent de plus en plus vigoureusement, sans pour autant faire régresser le phénomène. Conséquence, dans un nombre croissant de pays africains, la manipulation des résultats aux examens « menace sérieusement la fiabilité des modes de certification de l’enseignement supérieur, induisant le scepticisme sur la validité des résultats », souligne Mark Bay, directeur de l’Institut international de planification de l’éducation (IIPE), qui vient de coéditer avec l’Unesco un rapport sur la corruption dans le monde enseignant.
Pour Karamoko Kané, cette gangrène du système éducatif est sans doute l’une des manifestations les plus graves de la corruption, car elle assure la pérennité du système : « En réalité, ce sont les fondements mêmes de la vie en commun qui sont progressivement ébranlés lorsque les enfants qui, plus tard, doivent prendre le pays en charge viennent à être définitivement convaincus que l’effort personnel et le mérite ne sont d’aucune utilité, et qu’une vie réussie ne peut être bâtie que sur les magouilles et le favoritisme. » Cette corruption du quotidien est certes moins médiatique que l’enquête judiciaire sur « les biens mal acquis » menée par la justice française à l’encontre de certains chefs d’État africains soupçonnés de s’être constitué un patrimoine en détournant de l’argent public. Moins médiatique, mais autrement plus dangereuse pour les générations futures

Thursday 12 November 2009

Discussing 50 ANS D'INDEPENDANCE EN 2010 : QU'EN SAVONS NOUS ?

I have been discussing the topic :
50 ANS D'INDEPENDANCE EN 2010 : QU'EN SAVONS NOUS ?
on UN AUTRE CAMEROUN EN 2011



The past is prologue my friends!

It is really satisfying to read all your questions regarding what we all know as Cameroon today; because that’s how we will be able find a way forward.
I might have said it before in one the many topics we have been discussing in this forum: our country lacks direction! We, as people are looking for a vision because we are looking for something concrete to aim at. In a period like this, when a nation feels weaken and lost; it helps to have a history you can relate to, a history you can be proud of, a past you could learn and gain strength from.

50 years later, what do we know about the independence of our country?

We know that the fight goes on! As many of you illustrated above, our country is not in complete control of its destiny yet. Despite the fact that, we are really disappointed with the 27 years of Paul Biya’s leadership (more than half of the 50 years) and I will get back to that (again), we all know that many of the most important decisions are not taken at Etoudi. Our massive debt keeps us enslaved by the IMF and the World Bank (they both institutions are under the control of the U.S and his allies mainly the UK, Germany and France). They dictate to us how to run our economy, and stop us from subsidizing our agriculture at our will (yet America and France especially give outrageous amount of money to their farmers.).
They keep on pushing for the free market capitalism, based on privatization, spending cutback, deregulation, labour flexibility and so on. They irony is that the western’s life is lived on deficit; and at the same time they are more than happy to hold our governments to the throat while they are printing and borrowing trillions of dollars to keep on living a life that they cannot afford.

Now, that doesn’t excuse the tragedy that represents the lack of leadership shown by our leaders. I recall having read some books about the struggle for independence that, the main word at the time for all the people around the world (those who were treated as second class citizen) was: Emancipation!
My friends, we cannot be totally free from a controlling influence if our minds are not emancipated. The foreign tyrant was replaced by a dictator who is one of our own.
Our leaders have been independents for 50 years, but not emancipated! That’s why they stick to the power; that’s why they are selfish and afraid.

We the people should carry on the struggle to emancipate our nation; and we should be prepared to engage the countries around us where the struggle for freedom and happiness remains.
We are living in a world of globalization, where problems are global and the search for solutions as well.

Thinking of our independence, we need to remember the courage of those patriotic Cameroonians who gave everything for the dream of a country where their children (that we all represent) could be living free to pursuit their happiness.

We should also rediscover the sense of idealism that drove them to fight for our freedom. Those young men and women kept on going because of their desire to refuse to accept the world as it was. They wanted to change the world and to make it a better place. They left families and love behind to follow a dream that was bigger than them. Today the dream lives on and their legacy is in search of a new generation ready to carry the torch to spread the light in the darkness and the mess that our country has become.

My question to all of you is simple: Do you really want to change the world?
If you don’t find this question stupid or simplistic, take a deep breath and remember these words of Dr. Martin Luther King Jr.: “If you can't fly, run. If you can't run, walk. If you can't walk, crawl, but by all means keep moving.” And believe me, as he also put it: “We shall overcome!”

Luien Dissake

Saturday 7 November 2009

2012 : DSK battrait Sarkozy



http://www.lefigaro.fr/politique/2009/11/05/01002-20091105ARTFIG00708-2012-dsk-battrait-sarkozy-au-second-tour-.php

www.lefigaro.fr
---------------------------------------------------------

Le président du FMI serait le seul candidat de l'opposition à même de battre Nicolas Sarkozy en 2012, d'après un sondage CSA pour La Chaîne Parlementaire. Il l'emporterait avec 51% des voix.

51 contre 49. C'est d'un tout petit point que Dominique Strauss-Kahn pourrait battre Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012, selon un sondage CSA* pour LCP Assemblée nationale. Et c'est le seul parmi les six candidats de l'opposition testés à pouvoir l'emporter.
En deuxième position, François Bayrou obtiendrait 49%. Martine Aubry est créditée de 47% des intentions de vote, à égalité avec Bertrand Delanoë. Enfin, en queue de peloton, figurent Ségolène Royal et François Hollande avec respectivement 45% et 43 % des voix.
Les femmes préfèrent Sarkozy
Si, dans les derniers sondages, Nicolas Sarkozy est donné en tête au premier tour, un duel face à l'actuel président du FMI pourrait donc lui être fatal. Dominique Strauss-Kahn bénéficierait d'un soutien massif des trentenaires (56%), des CSP+ (61%) et plus globalement des populations actives (58%).
Autre détail intéressant, si les femmes votent en majorité pour Nicolas Sarkozy (52%), les hommes sont quant à eux plus enclins à choisir DSK comme prochain chef de l'Etat (55%).
Une des surprises de ce sondage tient aussi dans les taux d'abstention démesurés. Ils ses situent tous, quelle que soit le duel envisagé, aux alentours de 40% (blancs et nuls compris), soit deux fois plus qu'en 2007. Un résultat qui est probablement à mettre sur le compte de la difficulté éprouvée par les sondés à se projeter dans l'avenir.
Ces résultats sont à prendre avec des pincettes car la marge d'erreur, d'environ 3%, peut être déterminante.
* Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 novembre 2009 auprès d'un échantillon national représentatif de 910 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales.