Voilà bientôt deux semaines qu’il a été confirmé que "ce sera Paul Le Guen ". Tous les journaux nationaux et internationaux ont pris la peine de disséquer et de tergiverser sur le sujet.
Sans le remarquer pourtant, sur ma propre page je suis resté muet !
Suis-je devenu tout d’un coup indifférent au football camerounais, ou juste indifférent à la cacophonie orchestrée par les dirigeants de notre football ? Qu’en est il de mon patriotisme absolu, que je clamais encore avec force et passion il y a quelques semaines sur cette page : Malgré tout, Allez les Lions! ?
Il a fallu que je sois questionné par email pour me rappeler qu’il devient important de partager ma pensée avec vous mes lecteurs. La vérité est que cet épisode me laisse dubitatif.
Le fait que nous soyons encore à en appeler au " blanc " pour prendre contrôle de notre destinée est très décevant, mais on ne peut s’empêcher de constater les échecs répétés de nos compatriotes. Le régime Biya a essayé à maintes reprises de confier les clés de notre fierté nationale à quelques enfants du terroir. Ils ont malheureusement tous échoués ! Aucun n’a été capable de dégager une indépendance et un charisme nécessaire non seulement pour imposer leur vision et style à cette équipe désormais composée de gros calibres superstars multimillionnaires ; mais aussi pour faire face aux pressions de tout bord dans un pays où le népotisme et la corruption sont toujours aussi présents.
Je suis convaincu qu’il y a des camerounais capables de guider note équipe fanion vers un avenir glorieux ; mais dans un système dictatorial où tout est politisé, et où l’intérêt général cède à chaque fois la place à la nécessité de contrôle absolu du pouvoir, des esprits ardents de liberté comme Joseph-Antoine Bell sont à tous prix écartés par les barons du système et ridiculisés par une population tellement habituée aux « béni oui- oui » qu’elle ne supporte pas l’arrogance d’un être engagé prêt à dire non !
Le Cameroun a dit non à Bell, et aujourd’hui on se retrouve à dépenser des sommes exorbitantes (on parle de 150 000000 CFA) juste pour l’accueil d’un autre expatrié…
Quelle connaissance du football international Leguen possède, lui qui n’a d’ailleurs pas connu une grande carrière internationale en tant que joueur avec l’équipe de France, et que Bell n’a pas ? Je ne suis pas anti-expatrié, et ma participation aux démonstrations au stade Ahmadou Ahidjo en soutien de Pierre Lechantre et en virulente opposition à Jean Paul Akono peuvent en témoigner. Ceci dit, au moment où on s’apprête à fêter le cinquantenaire de l’indépendance de mon très cher Cameroun, j’aurais espéré un entraineur camerounais et capable; Pour que nous puissions afficher une certaine fierté, témoignant ainsi du contrôle retrouvée de notre destinée.
Je ne peux donc pas m’enthousiasmer du fait que ce soit Leguen ; mais j’avoue être soulager de pouvoir dire adieux au collège d’entraîneurs sans autorité.
Paul Leguen était l’un de mes joueurs préférés au P.S.G. Il a l’indépendance et le charisme dont je parlais plus haut. Il a aussi l’avantage d’avoir déjà connu des hauts et des bas dans sa carrière ; et avec le soutient affiché de Claude Leroy qui est Cameroun ce qu’est Johann Cruff à Barcelone, On peut avoir de l’espoir. C’est tout ce qui nous reste !
Sans le remarquer pourtant, sur ma propre page je suis resté muet !
Suis-je devenu tout d’un coup indifférent au football camerounais, ou juste indifférent à la cacophonie orchestrée par les dirigeants de notre football ? Qu’en est il de mon patriotisme absolu, que je clamais encore avec force et passion il y a quelques semaines sur cette page : Malgré tout, Allez les Lions! ?
Il a fallu que je sois questionné par email pour me rappeler qu’il devient important de partager ma pensée avec vous mes lecteurs. La vérité est que cet épisode me laisse dubitatif.
Le fait que nous soyons encore à en appeler au " blanc " pour prendre contrôle de notre destinée est très décevant, mais on ne peut s’empêcher de constater les échecs répétés de nos compatriotes. Le régime Biya a essayé à maintes reprises de confier les clés de notre fierté nationale à quelques enfants du terroir. Ils ont malheureusement tous échoués ! Aucun n’a été capable de dégager une indépendance et un charisme nécessaire non seulement pour imposer leur vision et style à cette équipe désormais composée de gros calibres superstars multimillionnaires ; mais aussi pour faire face aux pressions de tout bord dans un pays où le népotisme et la corruption sont toujours aussi présents.
Je suis convaincu qu’il y a des camerounais capables de guider note équipe fanion vers un avenir glorieux ; mais dans un système dictatorial où tout est politisé, et où l’intérêt général cède à chaque fois la place à la nécessité de contrôle absolu du pouvoir, des esprits ardents de liberté comme Joseph-Antoine Bell sont à tous prix écartés par les barons du système et ridiculisés par une population tellement habituée aux « béni oui- oui » qu’elle ne supporte pas l’arrogance d’un être engagé prêt à dire non !
Le Cameroun a dit non à Bell, et aujourd’hui on se retrouve à dépenser des sommes exorbitantes (on parle de 150 000000 CFA) juste pour l’accueil d’un autre expatrié…
Quelle connaissance du football international Leguen possède, lui qui n’a d’ailleurs pas connu une grande carrière internationale en tant que joueur avec l’équipe de France, et que Bell n’a pas ? Je ne suis pas anti-expatrié, et ma participation aux démonstrations au stade Ahmadou Ahidjo en soutien de Pierre Lechantre et en virulente opposition à Jean Paul Akono peuvent en témoigner. Ceci dit, au moment où on s’apprête à fêter le cinquantenaire de l’indépendance de mon très cher Cameroun, j’aurais espéré un entraineur camerounais et capable; Pour que nous puissions afficher une certaine fierté, témoignant ainsi du contrôle retrouvée de notre destinée.
Je ne peux donc pas m’enthousiasmer du fait que ce soit Leguen ; mais j’avoue être soulager de pouvoir dire adieux au collège d’entraîneurs sans autorité.
Paul Leguen était l’un de mes joueurs préférés au P.S.G. Il a l’indépendance et le charisme dont je parlais plus haut. Il a aussi l’avantage d’avoir déjà connu des hauts et des bas dans sa carrière ; et avec le soutient affiché de Claude Leroy qui est Cameroun ce qu’est Johann Cruff à Barcelone, On peut avoir de l’espoir. C’est tout ce qui nous reste !
Lucien Dissake
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