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© 2009 Associated Press
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Nobody said it better than Nelson Mandela: “There is a tragic lack of leadership”.The time has come for the new generation to find the new ways, the new fights: the response for the future of the continent.
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37 ans déjà, et pourtant plus que jamais la nostalgie d’une ère où le Cameroun était « UN » demeure dans nos cœurs. C’est cette nostalgie qui entraîna certainement ces jeunes camerounais de cette époque à surmonter les obstacles qui furent les leurs durant cette période décisive de notre histoire. La tentation de continuer seul, cette aventure qu’est la vie de chaque peuple ; le désir d’autonomie et surtout d’autodétermination furent certainement grands pour ce qu’étaient alors les deux Cameroun depuis 1916. Oui ils avaient déjà commencé la marche en avant en créant la République Fédéral du Cameroun en1961 ; mais le fédéralisme pour une entité aussi restreinte que le Cameroun d’Alors, ne pouvait à long terme que maintenir la ligne virtuelle entre les différentes communautés de cette jeune nation séparée par deux langues coloniales venues de l’Atlantique : le Français et l’Anglais.
Debout face au destin de leur peuple, les dirigeants de cette heure critique de notre histoire ont maintenu le cap et offert à cette jeune nation une faveur imméritée : l’Unité !
Face au déclin de notre pays, et à la quasi incapacité à réaliser les fameuses grandes ambitions d’un renouveau corrompu, sectaire et guidé par un président qui, d’après Parade Magazine's 2009 est classé 19e parmi les pires dictateurs de la planète ; il serait facile de se laisser aller à la colère et au désespoir. Plus que jamais pourtant, le moment est venu pour les jeunes camerounais d’aujourd’hui de revitaliser leur patriotisme, et d’affirmer avec fierté leur foi en la possibilité d’un avenir meilleur pour notre pays. Les livres d’histoires racontent le périple de nos grands parents et témoignent de la bravoure de ces héros imparfaits qui, par la patience, la force des arguments et le compromis sont arrivés à se convaincre de continuer ensemble, cette aventure qu’est le Cameroun, berceau de nos ancêtres.
L’aventure camerounaise est plus grande que chacun d’entre nous, et pourtant elle a tout aussi besoin de la persévérance de tous pour continuer. Célébrons ainsi cette unité à nous légué par ceux qui nous ont précédé : notre faveur imméritée !
Il est important de questionner et d’évaluer le chemin parcouru. La persistance des déboires quotidiens, la pauvreté et le manque criard de justice et de direction entraînent logiquement un grand mécontentement chez la majorité des citoyens. La centralisation du pouvoir à Yaoundé et une certaine marginalisation de la partie anglophones sont des tares qui retardent la réalisation et même parfois menacent le rêve de nos pères. A nos frères anglophones, je dis que le bilinguisme est une richesse. Le constant désir pour certains d’assimiler la langue de Shakespeare à leur identité est dommageable. Le Cameroun rêvé par nos grands parents ne doit s’identifier ni à Molière ni à Shakespeare, mais à John Ngu Foncha, Ahmadou Babatoura Ahidjo, Ruben Um Nyobé, Charles Atangana et Rudolf Duala Manga Bell. Il revient à chaque camerounais de contribuer à la réalisation de ce rêve à nous transmis. Plus que jamais, jaloux de notre liberté, faisons en sorte que notre drapeau redevienne le symbole d’une unité retrouvée : notre faveur imméritée !
Lucien Dissake
Et pourtant, il avance… Si, vu d’ailleurs, le Cameroun ressemble souvent à un lion dompté et somnolent, ignoré des soubresauts de l’actualité et désespoir des politologues contraints de ressasser depuis un quart de siècle les mêmes analyses, le pays de Paul Biya et des 19 millions de Camerounais est aujourd’hui l’un des plus vivaces et des plus créatifs du continent.
Dans cette revue, forcément subjective, des cinquante femmes et hommes qui « font » le Cameroun de 2009, il ne sera pas question de celui qui, à 76 ans et après vingt-six années de présidence, demeure la tour de contrôle et le référent suprême d’une vie politique réglée sur son pouls de marathonien du pouvoir. Ni, par voie de conséquence, des secrets de la pérennité de son régime. Mais de celles et ceux qui, dans son ombre, parfois contre lui et souvent en dehors de lui, modèlent le « Cameroun de l’entre-deux » et font que ce pays posé entre Sahel et Afrique centrale continue de suivre, sous la houlette d’un commandant de bord à la fois invisible et omniprésent, son propre couloir aérien sans se préoccuper des autres.
La galerie de portraits que vous allez lire laisse apparaître une classe de responsables politiques souvent brillants, issue de cette « génération des longs crayons » arrivée aux affaires dans le sillage de Biya, à la fois nationaliste et élitiste, mais vieillissante et en voie de paralysie face à la perspective de la succession d’un chef qui demeure seul maître de leur bonheur et de leur malheur. Obsédée aussi, à quelques exceptions près, par le culte de la discrétion, du mimétisme et du conformisme – autant de vertus pour qui veut durer. On y voit à l’œuvre des entrepreneurs dynamiques, investisseurs, créateurs d’entreprises et d’emplois, sevrés de cette drogue qu’ont longtemps été pour eux l’État omnipotent et ses marchés – de plus en plus fictifs il est vrai –, pour lesquels il était d’usage de jouer des coudes. On s’aperçoit, surtout, qu’il existe désormais au Cameroun, plus que dans bien d’autres pays du continent, un vrai milieu associatif. Simple espace public où s’affrontaient des concurrents manipulés pendant les vingt premières années de l’ère Biya, la société civile est devenue une réalité puissante irriguant tous les domaines de la vie sociétale et suppléant souvent aux carences d’une administration nostalgique d’un tout-État révolu. Si le Cameroun, ce grand dormeur à demi réveillé, avance malgré tout et parfois donne l’exemple, c’est largement grâce à elle. Et ce n’est pas une mauvaise nouvelle.
Shell comparaît le 26 mai à New York pour complicité de violations des droits de l’Homme dans le Sud du Nigeria. Le géant pétrolier est accusé d’avoir une responsabilité indirecte dans l’exécution, en novembre 1995, de Ken Saro-Wiwa et de huit autres militants qui dénonçaient les conséquences de l’exploitation de l’or noir.
Le pétrolier Shell a-t-il une responsabilité dans l'exécution d'un opposant nigerian ?
C' est la plus grande salle Parisienne et le plus beau plateau jamais offert aux Parisiens. Alors, prière diffuser cette info à tous les amis du Cameroun vivant dans tous les pays du monde. Nombreux nous serons, belle sera la fête. Merci |
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